Dakar le 13 février 2020.- .A l’occasion de la Journée internationale dédiée à la commémoration des victimes de l’holocauste, le CINU a organisé une exposition suivie d’une séance de projection de documentaire. Auparavant, le message vidéo du Secrétaire Général de l’ONU, Antonio GUTERRES a été projeté. C’était en présence de Son Excellence Roï Rosenblit, Ambassadeur de l’Etat d’Israël au Sénégal et des étudiants de l’Institut de Management.
« Le comptable d’Auschwitz », un documentaire d’une heure et quart, relate les affres et les souffrances des juifs. Les participants, même s’ils ont entendu parler de l’holocauste se retrouvent émus après avoir suivi ce film. Ils ont vécu ce moment d’histoire comme s’ils y étaient. Elson Nvinga, étudiant à l’Institut de Management, ne s’en revient pas. « C’était très émouvant. On a eu à découvrir ce qui s’est passé dans le cadre de l’holocauste. […]ce genre de journée permet à la jeunesse de comprendre ce qui s’est passé antérieurement »
Au delà de ces émotions, Elson Nvinga et ses camarades s’interrogent sur le rôle des voisins complices dans la Shoah montré à travers une exposition de vingt-deux panneaux. Pourquoi y a-t-il eu d’ardents participants à la persécution des Juifs tandis que la plupart se contentaient d’accepter la situation en silence ou de suivre les autres ? Pourquoi si peu de gens sont-ils venus en aide aux victimes ? Comment les gens ont-ils réagi au drame de leurs camarades, collègues, voisins et amis juifs ?
Malgré le contexte qui était plus favorable pour collaborer avec les nazis ou périr, on notait quelques velléités de résistances. Des gens ordinaires pétris de justice sociale, portaient assistance à leurs voisins juifs. C’est ainsi qu’un juif du nom de Esther Bem remerciait ses sauveurs en ces termes : « Je suis tellement reconnaissant envers ceux qui nous ont sauvés. Et ils […] étaient des gens ordinaires qu’on ne trouvera jamais dans les livres d’histoire [….] À une époque où la gentillesse était si rare, ils la cultivaient [….] Ils ne pensaient pas à eux [….] C’est quelque chose que la génération née après la Shoah doit savoir, je crois, que les gens ont des choix [….] »
Un message qui a beaucoup attiré l’attention des participants sur la nécessité d’une coexistence pacifique dans la diversité.
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