Dakar, 12 mars 2020 – Du 10 au 12 Mars, le Bureau Régional de l’UNESCO Afrique de l’Ouest (Sahel) en partenariat avec le Centre d’Information des Nations Unies (CINU Dakar), la Fondation Svenska Poskod, la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ), le Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS), Reporters sans Frontières (RSF), le Conseil des Editeurs et Diffuseurs de Presse du Sénégal (CDEPS), le Réseau Inter Africain pour les Femmes, Medias et Développement (FAMDEV) et le Comité d’Observation des Règles d’Ethique et de Déontologie (CORED) a organisé un atelier de formation sur la sécurité des femmes journalistes. Durant trois jours, les participantes se sont familiarisées avec les dispositifs et les outils nécessaires pour assurer leur sécurité dans l’exercice de leur profession.
C’est ce jeudi 12 Mars à Dakar qu’a été clôturé l’atelier de formation à l’endroit d’une quarantaine de femmes journalistes au cours duquel elles ont été formées sur les mécanismes de protection dans l’exercice de leur profession.
Lors des échanges modérés par la journaliste Eugénie Rokhaya AW, notamment ancienne directrice du Centre D’Etudes en Sciences et Techniques de l’Information de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (CESTI), cette dernière a prodigué – dans une ambiance détendue – des conseils quant aux mesures à prendre pour une meilleure sécurité. A ses côtés, le Secrétaire Général du SYNPICS, Bamba KASSE, a quant à lui, souligné ce que son syndicat mène comme action pour que tous les journalistes, y compris les femmes, exercent la profession en toute sécurité et dans la dignité.
Les autres partenaires à l’organisation de cette activité tels que le Réseau International des Journalistes et RSF ont aussi mentionné des outils de sécurité dont ils disposent. Il s’agit des gilets de reportage, de la tenue de sessions de formation périodiques en sécurité.
Cette dernière journée de travaux a été l’occasion d’aborder la question de la sécurité sociale et d’autres formes de traitement pour les femmes journalistes. En effet, selon les participantes, la sécurité physique ou morale et le professionnalisme entraînent un certain confort au travail. Dans leur majorité, les femmes journalistes ont recommandé aux dirigeants des médias de renforcer les moyens pour leur protection et les éloigner de certaines pratiques.
Pour clore ces trois jours d’échanges riches et passionnants, les femmes journalistes ont promis, chacune pour ce qui la concerne, d’œuvrer à exercer la profession dans le respect des règles d’éthique et de la déontologie qui régissent le journalisme.
Pour l’UNESCO, cet atelier entre dans le cadre du plan d’action sur la sécurité des journalistes d’une manière générale. D’autres actions suivront au Sénégal avec d’autres acteurs ayant lien avec les médias pour le plus grand bonheur des professionnels de médias